Les métros parisiens
C’est lors de mes balades dominicales que j’aime à me perdre dans la capitale à la recherche de découvertes enrichissantes. Se perdre dans la ville et y découvrir de nouvelles choses. C’est à Montmartre, que je suis généralement surprise. Ce quartier, emplit d’artistes, m’offre, à chaque balade, un panel d’œuvres qui m’émerveillent. Cette ambiance romanesque me donne toujours l’envie de m’imprégner de l’histoire de ce quartier. Renoir, Modigliani, Van Gogh, Picasso et bien d’autres encore ont habité ce quartier. Je me balade, je marche, sans réellement avoir de parcours tracé, j’observe les pavés, les murs, en pensant à ces artistes qui ont cherché, en ces lieux, l’inspiration avant moi.
Le quartier de montmartre
Ainsi, il y a peu, je m’hasardais dans le métro en direction du 18ème arrondissement, m’arrêtant à la station Abbesses. Perdu dans mes pensées, 36 mètres au-dessous du sol, j’ai pris les escaliers. Ainsi commence mon ascension, marche par marche, j’observe les murs. Des peintures représentant Montmartre encadrent mon parcours : des musiciens, le moulin rouge, des fleurs, la butte Montmartre… A travers ses peintures, j’imagine déjà Montmartre, je le vis, je m’en inspire. Arrivé en haut, c’est avec étonnement que je réussis à transposer les peintures dans la réalité. Ces peintures ont réussi à me transporter dans Montmartre, alors que j’étais encore sur le chemin qui m’y menait. Puis, me baladant au gré de mes envies, je découvre, au détour des rues et des petits chemins, des peintures sur les murs, des trompe-l’œil qui m’émerveillent.
Après une journée de ce type, c’est au Walt que j’aime à me retrouver. Je m’installe alors dans ma chambre, assis dans mon fauteuil, j’observe la tête de lit, cette grande peinture qui encadre mes nuits, et je repense à Salvador Dali, qui, un jour, annonça « La peinture est la face visible de l’iceberg de mes pensées ».
«Art, Amour et Culture »